J’accorde une attention toute particulière à l’éducation alimentaire. Si je me fiche pas mal des calories (ou presque), j’insiste toujours sur l’importance d’une alimentation de qualité. Au-delà de la santé, c’est à mon sens le premier pas vers soi et le point de bascule vers un nouveau paradigme.

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Comprendre l’engrenage… 

1. L’alimentation, pilier de la santé

Si je vous dis « malbouffe », il y a fort à parier pour que l’image du sempiternel « burger – frites – coca » surgisse dans un coin de votre tête… Pourtant, quand on le décortique, on s’aperçoit que le néologisme illustre parfaitement le rapport que l’on entretient aujourd’hui avec l’alimentation : les aliments, ultra­ transformés, sont appauvris au point de devenir de la « bouffe », et cette dégradation, cette piètre qualité, n’est pas sans conséquence sur notre état de santé.

Alors oui, la malbouffe, c’est évidemment le burger dégoulinant mais c’est surtout l’offre de l’industrie agroalimentaire : trop grasse, trop sucrée, trop salée. Les industriels rognent sur la qualité et dictent nos menus, à grand renfort de publicités.

Par manque de temps et/ou par soucis d’économie, nos choix alimentaires se portent trop souvent sur des surgelés, des conserves ou des plats tout préparés qu’il suffit de réchauffer au micro-ondes…

2. Le corps peine à satisfaire ses besoins

Si manger une part de pizza ou croquer dans un sandwich de temps à autre n’a pas de réelle incidence sur l’organisme (encore que), s’approvisionner exclusivement dans les rayons des supermarchés n’est pas sans conséquence.

Pour se faire une idée, il suffit de retourner les produits pour consulter la liste des ingrédients : sirop de glucose, maltodextrine et autres noms barbares se bousculent sur l’étiquette, sans que l’on ne sache véritablement à quoi ils correspondent.

Perturbé par toute cette chimie, à laquelle viennent bien souvent s’ajouter des pesticides, le corps ne parvient pas à puiser ce dont il a besoin pour assurer ses fonctions. Il s’essouffle, le système immunitaire s’affaiblit et nous voilà en proie à toutes sortes de complications, de la simple fatigue à des pathologies plus importantes.

3. Vient l’heure de la consultation

Pour soulager nos maux, nous finissons par prendre rendez-vous. Le médecin nous examine et nous prescrit de quoi dissiper nos symptômes et nous repartons, sourire aux lèvres et ordonnance sous le bras, ravis d’avoir trouvé solution à notre problème…

4. Mais les soucis reviennent…

Les médicaments nous apaisent un moment, les symptômes semblent s’estomper et rebelote ! Notre état se dégrade et il faut de nouveau consulter… Logique puisque la source du problème reste inchangée !

Donc finalement, l’argent que nous ne consacrons pas à une alimentation de qualité, nous le dépensons chez le médecin…

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Ne pensez-vous pas que notre santé est bien trop importante
pour la confier à quelqu’un d’autre ?